Un roulement à billes se présente sous la forme de deux bagues coaxiales entre lesquelles sont placées des billes, légèrement lubrifiées, et maintenues espacées par une cage.
Les matériaux employés dépendent de l’application pour laquelle est conçue le roulement, mais il doit être généralement très résistant à la compression. C’est pourquoi on choisit souvent l’acier ou la céramique (Si3N4, SiC ou ZrO2).
Contrairement à une idée reçue, la lubrification n’a pas pour but principal de réduire les frottements entre les billes et les bagues ; le lubrifiant sert ici, avant tout, à éviter le grippage des divers éléments. D’ailleurs, un excès de lubrifiant rend le mouvement plus difficile et provoque un échauffement très préjudiciable à la durée de vie du composant.
Le roulement n’est par principe pas étanche, il faut veiller à le protéger des poussières et autres corps étrangers qui pourraient s’y loger, accélérant son usure et diminuant son rendement. Les roulements sont néanmoins souvent équipés de flasques permettant d’éviter d’avoir à effectuer l’étanchéité. Pour un roulement de type classique, l’étanchéité est réalisée par des joints à lèvres.
Il existe une norme ABEC populaire pour mesurer la qualité des roulements, elle est progressivement remplacée par une norme ISO.
La liaison mécanique équivalente entre les deux bagues d’un roulement dépend du type d’éléments roulant et de la disposition des contacts de ces éléments avec les bagues. La liaison locale obtenue entre l’arbre et son logement est de plus tributaire de la manière dont le roulement est fixé à l’arbre et à l’alésage. Il est souvent nécessaire, pour réaliser une liaison pivot d’utiliser deux roulements, une des solutions isostatiques étant l’association d’une liaison rotule et d’une linéaire annulaire.
(source : wikipedia)
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